Etape 11 : Grado /Muggia - 18 kms

Nous nous levons tôt ce matin car nous devons prendre le bateau pour Trieste à 10h15.

Le bateau accepte 16 vélos maxi et nous voulons être sûrs d'embarquer alors mieux vaut arriver les premiers. Nous arrivons à l'embarcadère après 30 minutes de vélo et nous ne sommes pas les premiers. Un couple allemand à vélo attend également le bateau. Comme nous, ils sont arrivés tôt. Dans les minutes qui suivent d'autres vélos arrivent. A priori, tout le monde aura réussi à monter à bord.

Nous profitons de l'attente pour échanger avec le couple allemand sur nos impressions, notre parcours...

Le bateau arrive enfin. Ils demandent à tous les vélos de se mettre sur le côté pour enlever tous les bagages des vélos. On ne s'y attendait pas mais aucune négociation possible, nous nous mettons au "travail".

Nous accedons au bateau avec nos vélos. Le personnel de bord les range et nous disposons tous nos bagages au sol à l'entrée du bateau. Nous montons ensuite à l'étage pour mieux profiter de la vue.

La traversée se fait dans de bonnes conditions.

Nous arrivons à Trieste après 1h30 de traversée. 

Nous disposons de peu de temps pour découvrir Trieste car nous devons reprendre un autre bateau qui doit nous conduire à Muggia au sud de Trieste. Nous avons choisi cette solution car j'ai pu lire sur plusieurs forum que la sortie de Trieste à vélo était compliquée voire dangereuse.

En prenant le bateau, nous contournons le problème et accédons directement au sud de Trieste.

Nous disposons cependant de quelques heures pour découvrir la ville. Pour ne pas perdre trop de temps, nous demandons dès la sortie du bateau où se situe le coeur de la ville. En fait, quelques centaines de mètres suffiront pour accéder à la Piazza Grande. Trieste nous fait déjà très bonne impression.

Nous partons à la découverte de la ville. La ville est très agréable avec de nombreuses zones piétonnes, des animations de rue. Nous nous arrêtons devant un groupe de jeunes musiciens qui joue des morceaux modernes avec des instruments "traditionnels", violon, saxophone...Le rendu est vraiment sympa, nous passons un excellent moment.

Nous déjeunons sur place avant de rejoindre l'embarcadère pour prendre le bateau à destination de Muggia. Il s'agit de la même compagnie maritime que pour notre précédent voyage. Nous déchargeons directement nos affaires des vélos sans attendre les ordres. Le ciel devient de plus en plus menaçant et nous avons juste le temps d'embarquer d'un orage violent éclate. Nos vélos sont à l'abri mais la pauve remorque est restée dehors, le gars du bateau a refusé qu'on la mette à l'abri pour ne pas abimer le parquet. "Waterproof ? yes" alors on la laisse dehors.

La traversée dure seulement 20 minutes mais avec la pluie, les éclairs, cela nous semble une éternité. Nous ne comprenons pas tout mais même le gars du bateau semble inquièt, il descend dans la cale à plusieurs reprises, semble paniqué. 

Nous arrivons enfin à Muggia au moment où la pluie cesse mais malgré tout, le ciel très noir ne nous rassure pas du tout.

Nous remettons nos affaires sur les vélos et repartons. Nous décidons de nous arrêter sous le préau d'un bar craignant une nouvelle averse. Finalement, il ne se passe rien alors nous décidons de poursuivre. Quelques kilomètres plus loin, la menace d'un orage est encore très forte alors nous décidons de nous arrêter une nouvelle fois car l'endroit nous semble parfait si nous devons attendre longtemps. Nous nous mettons à l'abri sous les arcades d'un centre commercial quasi désert en ce samedi après midi. Nous profitons des tables, chaises à disposition. Nous passons environ une heure à regarder la pluie qui tombe avec en arrière plan un joli port de plaisance.

Nous repartons ensuite en longeant la mer pour les derniers kilomètres avant l'arrivée au camping.

Nous arrivons au camping San Bartoloméo (35 euros) à quelques centaines de mètres de la frontière slovène.

Le cadre ne s'y prête pas vraiment mais nous faisons notre traditionnelle photo avec les bagages.

Le camping est vraiment très simple et principalement occupé par des résidents qui semblent y vivre. Cela ne fait pas très vacances mais au fil de nos voyages, nous avons appris à nous adapter.

Plusieurs averses plus ou moins "violentes" dans la soirée et dans la nuit ainsi que les prévisions météo pour le lendemain nous feront prendre la décision suivante : nous resterons au camping demain, inutile de reprendre la route pour rouler sous la pluie d'autant plus que la météo pour les jours suivants semble plus favorable.